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19/09/2010

Les journées du patrimoine

123 180910).jpgLes journées du patrimoine se sont déroulées dans ma ville ce week end.

Nous nous sommes rendus au Musée et sur le site de l'agglomération antique du Castellas.

Je vous rappelle l'historique des recherches :

Connu anciennement, le Castellas a fait l'objet d'explorations archéologiques à partir du XIXe siècle, mais la recherche ne s'est véritablement développée que depuis les années 50. La richesse du site est attestée par les nombreuses découvertes d'objets (sculptures, inscriptions, objets funéraires) d'abord conservés au musée de la Société archéologique de Montpellier (Musée Languedocien) et maintenant dans celui de Murviel lès Montpellier.

Un important programme de fouilles a repris depuis 2001. Le site bénéficie de plusieurs protections : classement des fortifications au titre des Monuments Historiques (depuis le XIXème siècle), inscription de la colline au titre des sites (depuis 1970). Depuis 1980, le Département de l'Hérault a acquis une dizaine de parcelles, pour favoriser la recherche archéologique et la mise en valeur des découvertes en collaboration avec la commune de Murviel lès Montpellier.

A l'orée des garrigues montpelliéraines, l'agglomération antique du Castellas qui occupe plus de 20 ha est l'une des plus vastes de la région. A côté d'autres établissements comme Lattes ou Ambrussum, elle est l'illustration du développement urbain qui touche le Languedoc à partir du IIème siècle avant J.C.

Patrick Thollard, Maître de Conférences à l'Université Paul Valéry de Montpellier.

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133 180910.jpg128 180910.jpg130 180910.jpg131 180910.jpg132 180910.jpg134 180910.jpg135 180910.jpg137 180910.jpg

25/07/2010

LA TOUR DES PINS - MONTPELLIER

La Tour des Pins est un vestige de la "Commune Clôture", enceinte fortifiée qui enserrait MONTPELLIER.

Sa construction commencée en 1196 date de l'époque des Guilhem. Elle fut achevée au siècle suivant sous le règne des Rois d'Aragon.

Son style à la fois Roman et Gothique est l'oeuvre de la population de la ville, du Roi et de l'Evêque.

Après avoir été propriété des Bénédictins, elle fut propriété de la nation en 1792, transformée d'abord en prison, puis en asile de jeunes filles repenties vers 1825. Les archives de la ville y furent transférées dans les années 50 puis déménagées en 2002 à la Médiathèque centrale de la ville.

Une plaque à la mémoire de Jacques d'Aragon, Roi d'Aragon et de Majorque, Seigneur de Montpellier de 1213 à 1276, et qui vit le jour dans la ville le 1er février 1208, est apposée sur la tour.

Rédigée en Occitan, elle nous renseigne sur son passé :

" A celui qui prit trois royaunes aux Sarrazins (Majorque, Valence et Murcie), donna de justes lois à ses peuples, défendit les faibles, assista les laboureurs, les marchands, les savants et les troubadours, renonça par amour de Saint Louis et de la Reine Margueritte aux droits de son héritage sur une grande partie du Languedoc et de la Provence et mourut à Valence le 26 juillet 1276".

 17 archives square face fac droit dim (929 x 696).jpg18 haut archives square fac droit dim (929 x 696).jpg39 bld Henri IV vue archives et plaque Aragon dim (929 x 696).jpg40 bld henri iv statue aragon dim (929 x 696).jpg41 plaque jacques aragon dim (929 x 696).jpg

11/07/2010

VUE DE LA CRYPTE DE NOTRE DAME DES TABLES à MONTPELLIER (sous la place Jean Jaurès)

Comme suite à ma note précédente, je vous invite à cliquer sur le lien suivant afin de visiter ce qui'l reste de la première église Notre Dame des Tables à MONTPELLIER. Je ne l'ai pas visitée moi-même mais grâce à ce lien, je peux enfin découvrir ce merveilleux Musée.

http://pagesperso-orange.fr/lesruesdemontpellier/crypte-t...

 

07/07/2010

EGLISE NOTRE DAME DES TABLES

90px-Basilique_Notre_Dame_des_Tables.jpgL'Eglise Notre Dame des tables à Montpellier est une ancienne chapelle du Collège des Jésuites, devenue église paroissiale. Elle se trouve actuellement dans la rue de l'Aiguillerie.

Elle a repris le nom de l'ancienne église romane Notre Dame des Tables qui existait au XIIIème siècle ( actuellement Place Jean Jaurès) lorsque les changeurs de monnaie s'installèrent au pied de ses murs. Cette ancienne église fut définitivement détruite en 1794 et il ne subsiste que le bas des murs de soutènement et une partie du pavement. En revanche ont été conservés les fondations de la tour, le déambulatoire de la partie sud de l'Eglise des XIIème et XIIIème siècles, une partie d'une absidiole, des ossuaires qui pourraient dater du milieu du XIème siècle ainsi que des caveaux funéraires du XVIIème.

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23/06/2010

LE PASTEL

pastel.jpgL'histoire du Lauragais ne peut être évoquée sans la culture du pastel, cette plante de la famille des crucifères qui fit son apparition au Moyen-Age, venant sans doute, via l'Espagne, d'Orient où on la connaissait depuis l'Antiquité. Le climat du Lauragais lui convint parfaitement, bien qu'elle fût aussi cultivée autour de Montpellier. Pour la convertir en teinture bleue, plusieurs opérations étaient nécessaires, la dernière consistant à mettre le pastel en pâte. A ce stade on le nommait cocagne, car pour cela on usait de coques. Cette culture et cette technique firent donner au Lauragais le nom de pays de cocagne et ensuite cette expression, comme celle de mât de cocagne, prit sa valeur actuelle du fait de la richesse qu'elle générait. La culture du pastel fut supplantée par l'indigo vers 1562 et disparut bien que l'on ait essayé de la réhabiliter sous Napoléon 1er.

16/06/2010

LE LAURAGAIS (3)

FANJEAUX.jpgC'est à FANJEAUX que l'on retrouve une cruelle histoire. L'évêque cathare Guilabert de Castres y avait établi son domicile.

Simon de MONTFORT y installe aussi le quartier général de l'armée d'Ile de France en 1209. C'est de là qu'il partira pour défaire à Muret les troupes de Pierre II d'Aragon.

Mais l'hôte de FANJEAUX dont le souvenir perdure le plus est Saint Dominique. Issu de l'illustre et riche famille des Gusman, venu de CALERUEGA en Espagne, il s'établit à FANJEAUX en 1206 pour prêcher contre l'hérésie et la combattre. Il y demeurera neuf ans avant de gagner TOULOUSE. Sans sou ni maille, avec un seul bâton de pèlerin et une tunique de laine écrue, Dominique sillonne le pays et accomplit des miracles. A Montréal, il stoppe net l'orage avec un seul signe de croix et, depuis, on l'invoque contre la grêle. On dit aussi que les comètes lui obéissent... Ailleurs, alors que des paysans moissonnent le jour sacré de la Saint Jean Baptiste, sur son passage, les épis deviennent rouges de sang. Et un autel votif commémore le fait. Il est tant d'autres pierres semblables au bord des routes. A FANJEANX et à PROUILLE, il rassemble en communauté les femmes et filles cathares qu'il avait reconverties. L'année après son arrivée eut lieu, entre hérétiques et catholiques, la fameuse controverse de Montréal. La "Grande Dispute" sur l'initiative d'Aimery de Laurac, dura quinze jours, en langue commune et devant un auditoire public qui ne cessait de croître. Cela n'évita pourtant pas le choc des armes et les flammes des bûchers. A son départ de la région, Dominique laissera couvents et monastères en plein essor et ira faire rayonner son ordre et sa prédication très loin de par le monde et jusqu'en Asie. Mais l'hérésie cathare n'aura pas pour autant disparu du Lauragais.

26/05/2010

LE LAURAGAIS (1) Aude

ph11_laurac.jpgSur les cartes, le Lauragais s'étale du nord au couchant, depuis les pentes de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze.

La Piège le borne du côté de l'Ariège, tandis qu'au sud et à l'est, ce sont le Carcassès et le Razès qui le délimitent.

Mais il existe aussi un Lauragais qui va jusqu'aux portes de Toulouse...

Lieu de passage, grenier à blé du Languedoc Roussillon, terre cathare sont les appellations le plus souvent juxtaposées à cette région. Le Lauragais audois est vaste. Nous sommes au sud de Castelnaudary.

A quelques kilomètre de la capitale du Cassoulet, le petit village de Laurac est bien tranquille.

Perché sur son site, veillé par son église, il a gardé son profil primitif de "castrum" et semble attendre ses visiteurs. Laurac offre un point de vue magnifique sur ce pays chaurien. Laurac est l'ancienne capitale du Lauragais. On peut encore y voir d'intéressants vestiges historiques, telle la porte du XIè-XIIè siècle qui témoigne de son passé de cité fortifiée et sa solide église qui nous rappelle le temps de la "reconquête" sur l'hérésie.

Blanche de Laurac qui vivait ici devint une "bonne dame" cathare. Avec elle, les noms d'Esclarmonde, Aymeric, Seigneur de Montréal et de Laurac, Mabila, Géralda, Bruna, Francesca, Guilhem de la Hille, chevalier de Laurac, Bernard de Saint Martin et autres parfaits et parfaites ressurgissent dans les mémoires sitôt le nom du petit village prononcé.

Et voilà que Montségur semble tout proche, car quelques-uns de ceux-là y furent brûlés le 16 mars 1244.

Et comment ne pas rappeler qu'Aymeric avait été égorgé par Simon de Monfort, à Lavor, en 1211. Le même jour sa soeur Géralda était livrée aux soldats puis jetée au fond d'un puits et ensevelie vivante sous les pierres.

 

06/05/2010

NIMES LE VIEUX (2)

nimes_le_vieux.jpgDans le village de Le Veygalier, une maison a été aménagée en salle d'exposition sur la géologie du Causse. Cette exposition permet de mieux comprendre l'origine des rochers aux formes bizarres où chacun peut y voir, grâce à son imaginaire, des êtres étranges ou des animaux fantastiques : sphinx, dromadaire, tortue, crocodile, etc... la tradition locale en ayant dénommé certains de manières suggestive : le rempart, l'oulo (la marmite) ou l'embrasure.

Ces étendues de rochers sont appelées "lapie" ou encore "lapiaz".

Les rochers des Causses (calcaire et dolomie) se sont formés au fond des mers qui recouvraient la région, sous le couvert de prairies et de bois, en climat chaud et humide. En pénétrant dans le sol, les eaux de pluie se chargeaient du gaz carbonique émanant de la décomposition des matières organiques et des racines des végétaux. L'eau, devenue très acide, dissolvait alors le calcaire, tandis que la dolomie restait. Quant au sol, après déboisement, il fut entraîné par le ruissellement, n'étant plus protégé par la végétation. Ainsi est né ce paysage.

Après une période de fortes pluies, vous aurez peut être la surprise de découvrir des petits lacs, certaines de ces dépressions fermées s'étant remplies d'eau. Des petits lacs qui peuvent demeurer quelque temps, le fond des cuvettes étant tapissé par des couches imperméables.

05/05/2010

NIMES LE VIEUX (1)

chaos_nimes_le_vieux-250x147.jpgEn plein coeur du pays cévenol, entre Meyrueis et Florac, Nîmes le Vieux fait partie de ces lieux magiques qui incitent au merveilleux et à l'imaginaire.

On ne peut qu'être impressionné par cette cité ruiniforme qui surgit sur l'étendue dénudée du Causse Méjean, connue sous le nom de chaos de Nîmes-Le-Vieux. Rien à voir avec la Préfecture du Gard.

L'histoire, ou plutôt la légende, voudrait que, lors des guerres de religion, certaines troupes royales à la recherche des protestants, aient cru, enfin, atteindre leur but : la ville de Nîmes. Quelle désillusion !

Plus sérieusement, ce site ruiniforme aurait été baptisé ainsi en 1908 par son "découvreur", Paul ARNAL, pasteur à VEBRON, mais surtout grand fondateur du tourisme régional et fondateur du Club Cévenol. Deux ans plus tard, un article signé du grand géographe, Edouard-Alfred MARTEL (1859-1938) et paru dans la revue "Causses et Cévennes", parlait du site de Nîmes-le-Vieux en ces termes : "Des hameaux du Veygalier et de l'Hom jusqu'à la Borie de Galy, il se développe à l'altitude de 1 100 m sur près de 4 km d'étendue. Ce n'est pas comme à Montpellier-le-Vieux un groupement d'enceintes closes ciselées autour d'un grand massif rocheux central, mais un front de falaises, un ressaut de la surface du Causse Méjean, qui présente une grande longueur de demi-cirques, tout hérissé de centaines de dolomitiques, troués, taillés, sculptés..."

22:24 Publié dans LOZERE | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : tourisme, sud, région, histoire

08/04/2010

LE PARC NATUREL REGIONAL DU HAUT LANGUEDOC

1256087672_haut_languedoc_villes_zoom.jpgEn 1955 naissait l'idée d'un parc national sur le Caroux. C'était la grande époque de l'introduction du mouflon.

Monsieur PRIOTON, conservateur des eaux et forêts, fut l'instigateur du projet qui avait un double objectif : protéger et développer le pays. Ces précurseurs ne sont pas suivis.

Puis arrive l'idée du parc régional. Après cinq années d'études, le parc naturel régional du Haut-Languedoc est créé en octobre 1973. Il s'étend sur 145 000 hectares et concerne 70 communes et 70 000 habitants.

A cheval sur deux départements, le Tarn et l'Hérault, il dépend de deux régions : Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Longtemps affaibli et menacé par des considérations politiques, il est reparti avec une priorité : maintenir la vie au pays. La Charte a été révisée et un nouveau directeur est entré en fonction.

Les objectifs principaux sont la promotion des produits du terroir et un développement touristique en harmonie avec les équipements.