01/10/2016
L'ABBAYE DE SYLVANES (2)
Intérieur de l'Abbaye de SYLVANES (Aveyron).
22:14 Publié dans AVEYRON | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : aveyron, tourisme, loisirs, régions, abbaye de sylvanès
23/01/2015
NOTRE DAME DE LONDRES
Autour de son église romane du XIIème siècle, Notre Dame de Londres, petit village entouré de murailles, est gardé par 2 tours au nord et par le château au sud.
A l'intérieur du village, dans les ruelles étroites, découvrez les remparts, le four, l'église et le château (non visitable). Le village porte l'empreinte de la noble famille des Roquefeuil.
Près du château, l'église romane originale avec ses 2 nefs juxtaposées, est inscrite aux Monuments historiques.
Le château a pris la place d'un château féodal auquel a été rattachée l'église romane. Le château remanié a gardé quelques éléments marquants : chemin de ronde, fenêtre renaissance, fortifications, 2 salles renaissance à plafond peint.
(photos : place de l'église avec le château, maison de village - photos prises par moi-même - , église et château vue depuis l'entrée du village -photos du net -)
15:42 Publié dans histoire de ma région du sud | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sud, région, tourisme, saison, balades, loisirs, pic st loup
LES MATELLES (village médiéval)
Derrière les remparts du XVème siècle, on se promène à travers les ruelles ponctuées de placettes et d'escaliers.
Les portes d'enceinte, le clocher fortifié, les arcs-boutants, les meurtrières, les fenêtres à meneaux et à encadrement Renaissance, évoquent des moments clés du passé. Le Musée de la préhistoire, installé dans l'ancienne maison consulaire, vous fait prendre contact avec ses plus anciens habitants.
(photos : ruelles, cloches de l'église, Oratoire dans une ruelle)
15:07 Publié dans histoire de ma région du sud | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sud, région, tourisme, saison, pic st loup, nature, loisirs
04/07/2008
AGDE, LA PERLE NOIRE
La belle Phocéenne a 2 qualités : une histoire riche et le sens de l'adaptation. Si sa vocation maritime a été déçue, elle est devenue aujourd'hui un site touristique de qualité.
"Agathe", la "bonne", est fondée par les Grecs d'Asie Mineure, les Phocéens.
Elle passe ensuite sous le protectorat de Rome avant d'être rattachée à la Narbonnaise première.
Barbares, Vandales, Wisigoths et Sarrasins la mettent à mal, avant que Charles Martel ne la rase ! Au Moyen Age, elle est sous la tutelle de Toulouse jusqu'au traité de Paris où le Languedoc doit se soumettre au Roi de France.
Elle est à nouveau détruite en 1286 pendant la guerre d'Aragon. Les guerres de religion la déchirent et la Révolution y déclenchera une insurrection populaire.
A cette histoire mouvementée s'ajoute une vocation perdue. Comptoir important pour les Phocéens, Agde est remarquée par Richelieu lors d'un séjour à Pézenas en 1629.
Il décide d'en faire un port maritime. Mais les travaux s'arrêtent à sa mort en 1642. Seule la jetée Richelieu témoigne de ce vaste projet. Aujourd'hui la mer s'est éloignée. Sète fait de l'ombre depuis longtemps et même les pêcheurs se font rares. Entre plages et histoire, le tourisme est devenu une manne providentielle.
Vous pouvez admirer la cathédrale fortifiée de St Etienne, l'ancien hôtel de ville du XVIIè siècle et l'église St Sever. Vous trouverez à l'hôtel de ville une règle en fer d'un mètre de long. Elle a été apposée là en l'an X pour que les commerçants puissent vérifier l'exactitude de leurs mesures.
La cathédrale de St Etienne divise les historiens : les uns pensent qu'elle est construite sur un ancien temple dédié à Diane, les autres ont une vision moins païenne. St Etienne aurait été construite sur les ruines d'une église chrétienne du Vème siècle, démantelée par Charles Martel. Il craignait qu'elle ne devienne un repaire pour les infidèles.
Elle fut reconstruite entre 848 et 872 avec du basalte du Mont Saint Loup. La cathédrale fut fortifiée en même temps que la ville au XIIème siècle sous le roi Louis VII Le Jeune. Elle abrite aujourd'hui des orgues de style baroque et un rétable du XVIIème siècle.
L'église Saint André est la plus ancienne de la ville. L'édifice actuel, construit sur des bases romanes, date de 1525.
Dans le musée agathois on retrace les temps préhistoriques jusqu'à nos jours. Les amphores, poteries et autres trouvailles de fouilles et de plongées côtoient des reconstitutions hautes en couleurs d'intérieurs agathois du siècle dernier.
En vous promenant sous les platanes de la ville, vous verrez le buste du corsaire agathois des rois Louis XIII et XIV, Claude Terrisse exhibant sa moustache conquérante ainsi qu'une fontaine, sous les vestiges des remparts grecs, celle de la "belle agathoise". La belle et le corsaire sont du même auteur, Auguste Baussan.
08:08 Publié dans histoire de ma région du sud | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture, histoire, régions, vacances, loisirs
27/06/2008
LE CHATEAU DE PORTES
Le fier château de Portes se voit de loin, campé là-haut sur son col, il surveille les Cévennes. Aux alentours, s'étendait la forêt de Régordane ainsi nommée dans des textes du XIè siècle. Construit sur 'un grand lieu de passage" à la croisée du chemin de Régordane et de la draille de Provence, le châtelain percevait péage.
Le château présente deux parties distinctes construites entre le 12è et le 16è siècle. La plus ancienne s'organise autour d'une cour intérieure flanquée de deux tours rondes. La partie moderne, unique en son genre, est taillée comme la proue d'un navire.
Telle la nacelle de la vigie une échanguette surplombe l'étrave de ce vaisseau. L'église de Portes est placée sous le vocable de Saint Gilles qui, dit-on, y fit de grands miracles lors de son mythique voyage à Orléans.
Malheureusement, l'ensemble du site a connu de grands dommages lorsque vers 1920 les mines qui sapent la montagne environnante provoquèrent des affaissements de terrain.
Le château ébranlé dans ses fondations se fissure de toute part en de profondes lézardes. En outre le village et l'église, bâtis au pied du château sur l'actuel parking, furent totalement détruits. Un morne village ouvrier fut ensuite reconstruit en aval du col.
10:34 Publié dans histoire de ma région du sud | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : culture, voyages, loisirs, histoire, balades, randonnées, vacances
23/06/2008
LA REGORDANE
Régordane est le nom d'une ancienne route qui, à travers le Massif Central, relie la Méditerranée aux provinces d'Auvergne.
De la Camargue au Pays Vellave, le chemin de Régordane joint entre eux Garrigues, Cévennes et Gévaudan et tel un chapelet égraine du Puy jusqu'à Saint Gilles ses villes et ses hameaux dont les noms évoquent parfoir les us des voyageurs d'autrefois.
Son origine et son nom, perdus dans la nuit des temps, donnent lieu à de savantes hypothèses. On sait que le nom du chemin est lié à son tronçon cévenol entre Alès et Luc : Régordane évoque la voie des eaux qui s'acheminent de gourgs en gorges vers la plaine. On raconte aussi qu'en période estivale les lits asséchés des cours d'eau servaient eux-même de route.
Au gré de la faille géologique de Villefort, les troupeaux en transhumance ont emprunté depuis des temps immémoriaux cette brèche naturelle ouverte dans les montagnes. Est-ce à l'époque romaine que les premiers travaux ont été entrepris pour en faire une voie carrossable ? Au 17 ème siècle, une tradition orale l'affirmait. Pourtant aucun vestige archéologique probant ne confirme cette hypothèse.
C'est au 11è et 12è siècles que l'itinere regordane connaît son heure de gloire, alors que les foules de pélerins se transportent jusqu'à Saint Gilles, de lieux saints en Terre Sainte. La fréquentation de ce chemin romieu est telle que seigneurs et évèques édifient en des points stratégiques des octrois défendus par des places fortes. Ils perçoivent alors de lucratives taxes sur les droits de passage en échange de leur protection contre les bandits de grands chemins. L'importance économique de la Régordane justifie alors des aménagements facilitant le passage des charrois. En ces temps de grandes affluences, la vie quotidienne s'organise le long de la route. Afin d'assurer gîte et couvert aux voyageurs, outre les nombreuses auberges, le chemin de Saint Gilles est jalonné de maladreries. Ces hospices, toujours situés en rase campagne ou aux faubourgs des villes, pourvoient au repos du corps et de l'âme des "pauvres passants". Sur les dizaines de maladreries que comptait le Chemin de Régordane, il ne subsiste aujourd'hui que celle de Pradelles. Parfois, le souvenir de quelques autres est transmis aux noms de lieux que nous rencontrons au gré de nos pérégrinations : la Maladrière près de Vézenobres, la Malautière à Génolhac...
11:06 Publié dans histoire de ma région du sud | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : culture, tourisme, loisirs, sud, vacances, itinéraire, découverte
05/06/2008
SETE, LA VILLE AU PONT UNIQUE
L'agglomération proprement dite de SETE restera longtemps un gros village de pêcheurs entre mer et étang. L'église Saint Louis, monument significatif sétois, n'est construite qu'en 1700. Les premiers bâtiments de la mairie datent de la même époque et un seul pont-levis, en bois, enjambe le canal. Aucun hôtel particulier, aucune facade importante ... mais un trafic continuel de voyageurs et de négociants fait prospérer quelques auberges.
Les rues étroites, les relents d'écuries, les miasmes d'abattoirs, l'eau souvent insalubre et autres incommodités existent toujours dans la première moitié du XIXè siècle, bien que la cité soit en passe d'atteindre les 10.000 habitants. L'architecte Giral voulait pourtant faire de Sète "la plus belle ville maritime d'Europe" en 1779 ! C'est un autre montpelliérain, Léon Rosiès qui, devenu architecte municipal de Sète, va construire la vraie ville à partir de 1883. Les halles voient le jour, le collège communal, la Bourse du travail et de nombreux autres immeubles suivent ... Entre temps, Sète qui pousse du Sud au nord a vu arriver l'eau potable et le rail. Une ordonnance royale lui a même accordé ses nouvelles armoiries en 1816. Elle ratera sa révolution industrielle avec, en 1893, l'abandon des hauts-fourneaux à peine construits. Mais qu'importe ! la capacité des quais a été doublée. Avec la destruction du vignoble par le phylloxéra, ces quais ont vu s'inverser le flux du vin dans des proportions avantageuses. On compte près de 2 millions d'hectolitres importés pour 240 000 exportés en 1880, et sept ans plus tard, les exportations auront quasiment doublé. Par corollaire, la tonnelerie occupe une place mondiale et la fabrication de vins d'imitation et d'apéritifs se développe formidablement. ( en photo : le Théatre de la Mer )
09:29 Publié dans histoire de ma région du sud | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : culture, histoire, sud, vacances, loisirs