05/08/2010
LA CATHEDRALE SAINT PIERRE de MONTPELLIER
La cathédrale St Pierre était à l'origine la chapelle du Monastère bénédictin de Saint BENOIT, fondée en 1364 par le Pape Urbain V. Actuellement, la cour d'honneur de la faculté de médecine est l'ancien cloître du monastère Saint BENOIT.
L'église était composée d'un vaisseau unique, de 5 travées délimitant les chapelles latérales au nombre de 14.
A la fin du XVIème siècle, on la surnomme le "fort Saint Pierre".
L'une des façades était couronnée par des mâchicoulis surmontés de créneaux. L'entrée était précédée d'un porche massif composé de 2 piliers cylindriques et d'une voute reliant les piliers à la façade de l'égilse.
Ce sont les seuls éléments de l'architecture médiévale de la cathédrale que l'on peut encore observer aujourd'hui.
Durant les guerres de religion, la cathédrale a été la cible des attaques protestantes en 1561.
En 6 heures, l'église est complètement dépouillée. Cependant, les Consuls de la ville (protestants) réussissent à préserver le trésor en établissant un inventaire.
En 1567, la cathédrale subit les assauts des protestants qui vont s'attaquer au batiment. Une tour s'effondre entraînant avec elle l'ensemble du bâtiment. Le Roi fit aussitôt reconstruire la cathédrale.
Les travaux dirigés par Revoil de 1855 à 1875 aboutissent à une reconstruction de la tour clocher et l'ajout de chapelles rayonnantes.
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25/07/2010
LA TOUR DES PINS - MONTPELLIER
La Tour des Pins est un vestige de la "Commune Clôture", enceinte fortifiée qui enserrait MONTPELLIER.
Sa construction commencée en 1196 date de l'époque des Guilhem. Elle fut achevée au siècle suivant sous le règne des Rois d'Aragon.
Son style à la fois Roman et Gothique est l'oeuvre de la population de la ville, du Roi et de l'Evêque.
Après avoir été propriété des Bénédictins, elle fut propriété de la nation en 1792, transformée d'abord en prison, puis en asile de jeunes filles repenties vers 1825. Les archives de la ville y furent transférées dans les années 50 puis déménagées en 2002 à la Médiathèque centrale de la ville.
Une plaque à la mémoire de Jacques d'Aragon, Roi d'Aragon et de Majorque, Seigneur de Montpellier de 1213 à 1276, et qui vit le jour dans la ville le 1er février 1208, est apposée sur la tour.
Rédigée en Occitan, elle nous renseigne sur son passé :
" A celui qui prit trois royaunes aux Sarrazins (Majorque, Valence et Murcie), donna de justes lois à ses peuples, défendit les faibles, assista les laboureurs, les marchands, les savants et les troubadours, renonça par amour de Saint Louis et de la Reine Margueritte aux droits de son héritage sur une grande partie du Languedoc et de la Provence et mourut à Valence le 26 juillet 1276".
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11/07/2010
VUE DE LA CRYPTE DE NOTRE DAME DES TABLES à MONTPELLIER (sous la place Jean Jaurès)
Comme suite à ma note précédente, je vous invite à cliquer sur le lien suivant afin de visiter ce qui'l reste de la première église Notre Dame des Tables à MONTPELLIER. Je ne l'ai pas visitée moi-même mais grâce à ce lien, je peux enfin découvrir ce merveilleux Musée.
http://pagesperso-orange.fr/lesruesdemontpellier/crypte-t...
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07/07/2010
EGLISE NOTRE DAME DES TABLES
L'Eglise Notre Dame des tables à Montpellier est une ancienne chapelle du Collège des Jésuites, devenue église paroissiale. Elle se trouve actuellement dans la rue de l'Aiguillerie.
Elle a repris le nom de l'ancienne église romane Notre Dame des Tables qui existait au XIIIème siècle ( actuellement Place Jean Jaurès) lorsque les changeurs de monnaie s'installèrent au pied de ses murs. Cette ancienne église fut définitivement détruite en 1794 et il ne subsiste que le bas des murs de soutènement et une partie du pavement. En revanche ont été conservés les fondations de la tour, le déambulatoire de la partie sud de l'Eglise des XIIème et XIIIème siècles, une partie d'une absidiole, des ossuaires qui pourraient dater du milieu du XIème siècle ainsi que des caveaux funéraires du XVIIème.
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23/06/2010
LE PASTEL
L'histoire du Lauragais ne peut être évoquée sans la culture du pastel, cette plante de la famille des crucifères qui fit son apparition au Moyen-Age, venant sans doute, via l'Espagne, d'Orient où on la connaissait depuis l'Antiquité. Le climat du Lauragais lui convint parfaitement, bien qu'elle fût aussi cultivée autour de Montpellier. Pour la convertir en teinture bleue, plusieurs opérations étaient nécessaires, la dernière consistant à mettre le pastel en pâte. A ce stade on le nommait cocagne, car pour cela on usait de coques. Cette culture et cette technique firent donner au Lauragais le nom de pays de cocagne et ensuite cette expression, comme celle de mât de cocagne, prit sa valeur actuelle du fait de la richesse qu'elle générait. La culture du pastel fut supplantée par l'indigo vers 1562 et disparut bien que l'on ait essayé de la réhabiliter sous Napoléon 1er.
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16/06/2010
LE LAURAGAIS (3)
C'est à FANJEAUX que l'on retrouve une cruelle histoire. L'évêque cathare Guilabert de Castres y avait établi son domicile.
Simon de MONTFORT y installe aussi le quartier général de l'armée d'Ile de France en 1209. C'est de là qu'il partira pour défaire à Muret les troupes de Pierre II d'Aragon.
Mais l'hôte de FANJEAUX dont le souvenir perdure le plus est Saint Dominique. Issu de l'illustre et riche famille des Gusman, venu de CALERUEGA en Espagne, il s'établit à FANJEAUX en 1206 pour prêcher contre l'hérésie et la combattre. Il y demeurera neuf ans avant de gagner TOULOUSE. Sans sou ni maille, avec un seul bâton de pèlerin et une tunique de laine écrue, Dominique sillonne le pays et accomplit des miracles. A Montréal, il stoppe net l'orage avec un seul signe de croix et, depuis, on l'invoque contre la grêle. On dit aussi que les comètes lui obéissent... Ailleurs, alors que des paysans moissonnent le jour sacré de la Saint Jean Baptiste, sur son passage, les épis deviennent rouges de sang. Et un autel votif commémore le fait. Il est tant d'autres pierres semblables au bord des routes. A FANJEANX et à PROUILLE, il rassemble en communauté les femmes et filles cathares qu'il avait reconverties. L'année après son arrivée eut lieu, entre hérétiques et catholiques, la fameuse controverse de Montréal. La "Grande Dispute" sur l'initiative d'Aimery de Laurac, dura quinze jours, en langue commune et devant un auditoire public qui ne cessait de croître. Cela n'évita pourtant pas le choc des armes et les flammes des bûchers. A son départ de la région, Dominique laissera couvents et monastères en plein essor et ira faire rayonner son ordre et sa prédication très loin de par le monde et jusqu'en Asie. Mais l'hérésie cathare n'aura pas pour autant disparu du Lauragais.
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07/06/2010
LE LAURAGAIS (2)
Le Lauragais est un pays cathare sans châteaux cathares à visiter.
Il est formé d'une plaine faite de plates collines où les arbres sont, en certains lieux, rareté, mais en d'autres futaie.
Il est une terre de transition entre le Languedoc et l'Aquitaine et de passage pour des voyageurs, pèlerins et commerçants venant de bien plus loin.
Depuis toujours le Lauragais a l'agriculture pour vocation, grâce à son faible relief et l'étendue de sols profonds et fertiles. Dès la sédentarisation de l'homme, la culture et l'élevage y ont progressé. Beaucoup plus tard, au XVIème siècle, avec l'importance du pastel, on pourra presque parler d'une culture industrielle faisant la richesse des négociants toulousains. La richesse était aussi l'apanage des paysans si l'on en croit l'appellation flatteuse de la région au XVème siècle : "Le Pays de Cocagne".
Mais, bien avant cela, le Lauragais était en avance sur son temps lorsqu'il s'agissait de transformation des produits de la terre. C'est peut être au milieu du XIIème siècle qu'à Besplas et Pexiora tournèrent les premiers moulins à vent, technique nouvelle venue d'Orient avec les croisades. Aujourd'hui, avec le tourisme qui les réhabilite, les moulins à vent restent toujours associés à l'image du Lauragais. Mais, depuis bien longtemps, les exploitations agricoles se sont tournées vers le remenbrement, la polyculture, la technique de pointe et la performance, avec les productions oléagineuses et fourragères, le maraîchage et l'élevage. Dans les villages, les puissants tracteurs et les moissonneuses ultramodernes s'activent aux champs ou dorment sous les hangars, tandis que les imposants silos à céréales se dressent un peu partout. C'est le moutonnement d'un patchwork de couleurs qui change avec les saisons : blé, sorgho, maïs, colza, tournesol...
Les haies y paraissent filiformes, maigrichonnes : les rares bosquets y sont des îlets languissants... Pour le voyageur qui file de Carcassonne à Toulouse sur l'autoroute des Deux Mers, le paysage pourrait être sans charme ni joie. Pourtant la séduction est bien réelle : la lumière joue un rôle de premier ordre en cela, véritable magicienne des éléments. Vents et nuages, ondées et arcs-en-ciel, matins de brume et midis radieux jouent continuellement avec elle. C'est cette orchestration bucolique de la nature qui a sans doute inspiré tant de poètes et troubadours depuis de temps de "Fine Amor" où, sous sa peau de loup, Pèire Vidal rimait : "j'ai le coeur joyeux en voyant ce temps si doux et le château de Fanjeaux qui me semble paradis...".
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26/05/2010
LE LAURAGAIS (1) Aude
Sur les cartes, le Lauragais s'étale du nord au couchant, depuis les pentes de la Montagne Noire jusqu'au seuil de Naurouze.
La Piège le borne du côté de l'Ariège, tandis qu'au sud et à l'est, ce sont le Carcassès et le Razès qui le délimitent.
Mais il existe aussi un Lauragais qui va jusqu'aux portes de Toulouse...
Lieu de passage, grenier à blé du Languedoc Roussillon, terre cathare sont les appellations le plus souvent juxtaposées à cette région. Le Lauragais audois est vaste. Nous sommes au sud de Castelnaudary.
A quelques kilomètre de la capitale du Cassoulet, le petit village de Laurac est bien tranquille.
Perché sur son site, veillé par son église, il a gardé son profil primitif de "castrum" et semble attendre ses visiteurs. Laurac offre un point de vue magnifique sur ce pays chaurien. Laurac est l'ancienne capitale du Lauragais. On peut encore y voir d'intéressants vestiges historiques, telle la porte du XIè-XIIè siècle qui témoigne de son passé de cité fortifiée et sa solide église qui nous rappelle le temps de la "reconquête" sur l'hérésie.
Blanche de Laurac qui vivait ici devint une "bonne dame" cathare. Avec elle, les noms d'Esclarmonde, Aymeric, Seigneur de Montréal et de Laurac, Mabila, Géralda, Bruna, Francesca, Guilhem de la Hille, chevalier de Laurac, Bernard de Saint Martin et autres parfaits et parfaites ressurgissent dans les mémoires sitôt le nom du petit village prononcé.
Et voilà que Montségur semble tout proche, car quelques-uns de ceux-là y furent brûlés le 16 mars 1244.
Et comment ne pas rappeler qu'Aymeric avait été égorgé par Simon de Monfort, à Lavor, en 1211. Le même jour sa soeur Géralda était livrée aux soldats puis jetée au fond d'un puits et ensevelie vivante sous les pierres.
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10/05/2010
NIMES LE VIEUX (3)
Dans le village de l'Hom se trouvent de vieilles maisons de pierres et un chemin jadis emprunté par les boeufs qu'on menait paître. Sur la trace du bouvier et de ses boeufs vous découvrirez le plus bel ensemble de rochers ruiniformes du causse Méjean : Nîmes le Vieux.
Ce chemin du bouvier est concrétisé dès les premiers mètres du sentier par un "ferradou" en bois, lieu où les animaux, et particulièrement les boeufs, étaient ferrés.
Vous entrerez ensuite dans le chaos de Nîmes le Vieux sur le sentier aménagé par le Parc National des Cévennes, un sentier jalonné par plusieurs tables de lecture traitant du paysage mais aussi de la flore et de la faune, ou encore de la géologie ou des légendes se rattachant à ce site.
Le premier de ces panneaux intitulé "Un paysage fait main" explique les grandes lignes du paysage en rapport avec les modes de vie agricole et pastorale qui ont modelé ces terres.
On y apprend en particulier que les rochers des Causses (calcaire et dolomie) se sont formés au fond des mers qui recouvraient la région. Le calcaire dessine les croupes et les creux, tandis que la dolomie dresse les rochers ruiniformes et les corniches bordant le plateau.
Il va sans dire que les pâturages environnants et les plantes herbacées ont favorisé les caches pour les oiseaux sédentaires ou migrateurs.
Le faucon crécelle, le traquet motteux, le merle de roche, l'alouette lulu, la pie grièche trouvent ici à la fois abri et nourriture.
11:05 Publié dans LOZERE | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : culture, histoire, tourisme, régions, sud
06/05/2010
NIMES LE VIEUX (2)
Dans le village de Le Veygalier, une maison a été aménagée en salle d'exposition sur la géologie du Causse. Cette exposition permet de mieux comprendre l'origine des rochers aux formes bizarres où chacun peut y voir, grâce à son imaginaire, des êtres étranges ou des animaux fantastiques : sphinx, dromadaire, tortue, crocodile, etc... la tradition locale en ayant dénommé certains de manières suggestive : le rempart, l'oulo (la marmite) ou l'embrasure.
Ces étendues de rochers sont appelées "lapie" ou encore "lapiaz".
Les rochers des Causses (calcaire et dolomie) se sont formés au fond des mers qui recouvraient la région, sous le couvert de prairies et de bois, en climat chaud et humide. En pénétrant dans le sol, les eaux de pluie se chargeaient du gaz carbonique émanant de la décomposition des matières organiques et des racines des végétaux. L'eau, devenue très acide, dissolvait alors le calcaire, tandis que la dolomie restait. Quant au sol, après déboisement, il fut entraîné par le ruissellement, n'étant plus protégé par la végétation. Ainsi est né ce paysage.
Après une période de fortes pluies, vous aurez peut être la surprise de découvrir des petits lacs, certaines de ces dépressions fermées s'étant remplies d'eau. Des petits lacs qui peuvent demeurer quelque temps, le fond des cuvettes étant tapissé par des couches imperméables.
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